Blackbird
16 fév. au 5 mars 2022
Mercredi au vendredi > 19 h 30
Samedi > 16 h
Durée > 1 h 20

Confrontation sur les limites de l’amour
Acclamée à Premier Acte en 2019, la pièce Blackbird renaît au Périscope pour le plus grand plaisir des spectateur.trices friand.es d'une expérience théâtrale confrontant les perceptions sur des enjeux sociaux actuels. Porté par L’Apex Théâtre, ce texte de l’Écossais David Harrower a l’audace de redonner une dimension humaine à une situation d’abus. Derrière l’étiquette de la victime et de l’agresseur, on découvre une petite fille qui ne se reconnaît pas dans les jeunes de son âge, et un homme qui ne réussit pas à s’épanouir. Ce huis clos dissèque l’ambiguïté et l’aspect illicite de leur relation en misant de façon brillante sur un élément crucial : le doute.
C’est arrivé il y a quinze ans. Ils ne se sont pas revus depuis. Il a fait six ans de prison, a changé d’identité, a reconstruit sa vie. Elle est restée confinée au quartier où ça s’est passé. Jusqu’à ce qu’elle tombe par hasard sur sa photo dans un dépliant. Un cliché qui la replonge dans les méandres de l’histoire nébuleuse et irrésolue qu’ils ont vécue. Il y a quinze ans, Una et Ray se sont aimés. Mais entre une jeune fille de 12 ans et un homme d’une quarantaine d’années, peut-on parler d’amour? Pour élucider cet épisode qui a fait voler son existence en éclats, Una va à la rencontre de Ray.
Compagnie L’Apex Théâtre
Texte David Harrower
Traduction Zabou Breitman et Léa Drucker
Mise en scène Olivier Lépine
Distribution Gabrielle Ferron et Réjean Vallée
Scénographie Marianne Lebel
Direction de production Aube Forest-Dion et Auréliane Macé
Communications et relations de presse Laurence Bégin
Développement de projet Rosie Belley
La pièce Blackbird de David Harrower (traduction de Zabou Breitman et Léa Drucker) est publiée et représentée par L’ARCHE - éditeur et agence théâtrale. www.arche-editeur.com
Blackbird Du 16 février au 5 mars 2022 |
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Espace des curieux
Extrait :
RAY
Comment tu m’as retrouvé ?
UNA
Dans un
Une photo.
Dans un magazine.
[…]
UNA
Je pensais que ce serait plus difficile de te regarder.
De parler.
J’ai failli repartir.
Mais non.
C’est facile.
Et je t’aurais reconnu n’importe où.
Même de dos.
J’ai vu tes yeux avant même que je dise mon nom.
Je t’ai vu.